19.03.2020.
Où en sommes-nous ?
Les
taux de croissance des cas déclarés par jour sont, pour
les pays qui sont les plus touchés et nous importent le
plus:
Que les
États-membres les plus densément peuplés, comme la
Belgique ou le Luxembourg, sont les plus touchés.
On est à un taux qui mène à un
doublement des cas toutes les 43 heures 10
minutes...
Par
contre, des pays où la densité de population est très
faible (Nouvelle Zélande) affichent un taux de
croissance de l'épidémie beaucoup plus faible. En Nouvelle-Zélande, le
doublement survient tous les cinq jours et
quatre heures... Et
ce n'est pas dû à la chaleur (le virus meurt à coup sûr
au delà de 60°C mais il survit en dessous de 50°C),
comme on le voit avec le Brésil ou l’Égypte... C'est
donc bien la fréquence des contacts entre personnes qui
favorise la contagion. Mais ça, on le savait déjà.
On
remarque aussi que l'Italie affiche un taux de
croissance relativement faible, mais constant depuis le
début. Il ne s'agit pas d'un ralentissement (il n'y en a
pas de décelable encore), et vu l'état de catastrophe
absolue dans laquelle le pays se trouve (et ça continue
à empirer), on doit s'attendre à pire encore dans tous
les lieux qui affichent un taux supérieur !
On est à un taux qui mène à un doublement des
cas toutes les 43 heures 10 minutes... Par contre,
en Nouvelle-Zélande, le doublement survient tous les
cinq jours et quatre heures...
Ci-dessous,
les courbes de croissance des cas déclarés, en échelle
logarithmique. Les courbes qui ont une pente plus forte
indiquent des taux de croissance par jour plus élevés.
Les
courbes qui sont plus haut dans le graphique indiquent
plus de cas en nombre absolu.